La fin programmée du support des ERP historiques – SAP ECC6, Oracle eBusiness Suite, Microsoft Navision… – sonne comme un compte à rebours pour les DSI, les Directions Opérationnelles et les Directions Financières. Dans les 5 ans à venir, la majorité des entreprises devront impérativement faire évoluer leur ERP.
Un chantier complexe ? Oui. Mais aussi une réelle opportunité de remettre à plat un système devenu souvent obsolète, rigide, coûteux à maintenir et mal adapté aux nouveaux usages.
Un parc ERP vieillissant, source de risques
La plupart des ERP aujourd’hui en production ont été mis en œuvre il y a plus de 15 ans, voire 20 ans. À l’époque, la priorité était l’industrialisation des processus. Depuis, le monde a changé : accélération des cycles, digitalisation, besoins d’accès aux données et d’analyse de pilotage en temps réel, exigences réglementaires accrues…
En complément,les ERP actuels sont souvent devenus, avec le temps, des « boîtes noires ». L’expertise interne s’est érodée, les développements spécifiques se sont empilés, les usages ont dérivé. Pire, les évolutions technologiques récentes (Cloud, IA, intégration temps réel) peinent à être intégrées.
Ce que cache une migration : contrainte ou opportunité ?
Si l’obsolescence technique est un déclencheur, elle ne peut à elle seule justifier l’investissement. En revanche, une migration bien cadrée permet de :
- Redéfinir la cible fonctionnelle et applicative,
- Réintégrer les bonnes pratiques métier,
- Simplifier l’architecture IT,
- Redonner de la lisibilité aux processus financiers,
- Et moderniser l’expérience utilisateur.
Ce n’est pas une simple mise à niveau, mais un levier de transformation.
Les utilisateurs attendent un ERP à la hauteur
Depuis 20 ans et l’arrivée de l’Iphone, les attentes utilisateurs ont changées. En entreprise aussi, les collaborateurs veulent des outils simples, fluides, rapides, accessibles à distance.
Par exemple, recruter un jeune contrôleur de gestion ou un chef comptable en lui imposant un ERP des années 2000 devient mission impossible. Le poste de travail doit être un accélérateur, pas un frein.
C’est aussi un enjeu de rétention des talents et de performance collective.
La qualité du SI : un critère de valorisation financière
Les investisseurs le savent : un système d’information obsolète coûte cher à rénover. À l’inverse, une plateforme ERP récente, alignée avec les processus métiers, est perçue comme un actif stratégique.
« Dans certains cas, la trajectoire de modernisation du SI pèse dans la valorisation d’entreprise. »
En résumé
Loin d’être juste une contrainte technique, la migration ERP peut devenir un catalyseur de performance. À condition d’en faire un projet structurant, porté au bon niveau de décision et bien cadré dès le départ.
Le bon moment pour engager la réflexion ? C’est maintenant.Le bon partenaire pour sécuriser votre trajectoire ? Un conseil indépendant, capable de vous accompagner quel que soit votre éditeur ou votre contexte.
